Dimanche vers 18 h mon 36″S et moi avons mis le cap au sud-sud-ouest par les quais rennais puis le chemin de halage. Ouah ça cogne !
Photo le touche
Mais c’est plus le pique-nique du midi qui m’a fait douter en me restant sur l’estomac jusqu’au soir… J’adopte la plus petite vitesse confortable que je peux maintenir, mode cyclotouriste… De la lenteur en 36″S… Économie de moyen, la route est longue je ne voudrais pas caler en route. Première pause à l’écluse de Bourg des comptes. Quand je repars ça va mieux. Il faut maintenir une certaine puissance pour emmener le 36″S/137 (manivelles un peu longues pour le halage pas toujours hyper roulant et la distance). Il y a une dizaine d’écluses en chemin, ça fait des animations ! Je finis pas arriver à Messac, à 53 km de chez moi vers 20 h 45 après mon départ (21 km/h de moyenne). Lors de ma recherche du gîte communal je repasse devant une terrasse de café et j’entends : « Tiens revoilà Zavatta ! » Le gîte communal est presque désert (seuls deux travailleurs qui me réveilleront à 6 h pour embaucher à 7 h, ça vaut le coup de se rendormir). La nuit est à… 12 €. La location des draps n’est pas donnée non plus : 1 € 25 ! Le gîte est impeccable. Toujours pas faim… Je dîne d’une banane et je dors, bercé par le ballet des martinets et des trains.
Le lendemain matin copieux déj’ à la boulangerie et c’est reparti vers 9 h 30 cap au sud. Cette fois c’est la forme. J’ai doublé pleins de cyclistes qui se trainent avec leurs bardas. J’ai juste de l’eau, ma brosse à dent, du dentifrice, de la crème solaire et un caleçon de change pour la nuit. Au bout d’une quinzaine de bornes je rattrape un cycliste (letouchenvadrouille) sympa ; on discute (vélo et mono) et on roule ensemble jusqu’à Redon. Changement de paysage à partir de Messac : le cours d’eau est libre, il n’y a plus d’écluse, La Vilaine a une tête de fleuve et la vue est dégagée. J’ai toujours un petit vent de dos qui aide bien (qui m’a décidé la veille à partir, pô con le gars). C’est agréable de supporter la chaleur, l’organisme s’adapte au bout de quelques sorties.
Nous arrivons en fin de matinée lundi et je rentre en train par l’omnibus de 12 h 38 qui longe lui-aussi La Vilaine. Balade à refaire !
Super, l’idée de la balade et merci de partager cela avec nous ! Elle est belle la vie des profs de maths de lycée au mois de juin …;-)
Fanny