Du club Capucine, Cléophée et moi d’une part, Adrien, Simon et Marine d’autre part chacun avec leur propre orga étaient présents.
Il y avait environ 380 compétiteurs (de 7 à 77 ans, vraiment) dont une soixantaine d’étrangers, pour la plupart de très bon niveau.
Capucine et moi avons rejoint à Strasbourg jeudi 24 octobre Cléophée (arrivée en train également mais plus tôt) et mes parents arrivés en voiture de Besançon. Vendredi aprèm’ nous avons retrouvé pour une reconnaissance du marathon dans la forêt d’Haguenau Maxence, Émilien, Cécile et notre Adrien qui arrivait directement de Rennes en voiture. Nous avions des bombes de l’organisation pour marquer les clous que Cécile et moi avions mis en juillet lors du mesurage pour marquer départ et arrivée ainsi que les trous de la route (en fait il n’y en avait deux ou trois à tout casser). Je me suis remis le 36″S dans les jambes (fraîchement remonté suite au retour de maintenance tardif de mon axe). Capucine et Cléophée ont fait un tour de circuit (une quinzaine de km avec l’approche) en 24″ histoire de s’entraîner pour les autres épreuves d’endurance.
Simon a roulé sur le circuit le samedi.
Récupération des dossards le samedi aprèm’ ; Adrien a fait un chèque de caution pour les puces pour 5 RMS vu qu’il était le seul à avoir prévu…
Parade sympa et cérémonie d’ouverture (spectacle et discours).
Marathon dimanche matin. Simon garde son titre de Champion de France de marathon (battu par Timo (allemand champion du monde de course longue) sur un sprint lancé de loin). Pas de record du monde en illimité car les deux n’ont pas collaboré. Selon Simon : « Timo mérite vraiment de gagner, il est plus fort que moi sur de nombreux aspects (départ, arrivée, virage, ralentisseur…) 😆 Pour le marathon, j’ai fait 30 km dans sa roue (à 33,5 km/h de moyenne) à « fumer la pipe ». Dans le dernier tour j’ai pris les commandes pour faire un 4e tour à près de 36 km/h.
Il m’a suivi assez facilement et il m’a doublé dans le virage à 90° qui revenait vers l’arrivée (à 2,5 km de la ligne). J’ai recollé rapidement et j’ai hésité à le passer tout de suite, je suis resté derrière, j’ai essayé 1,5 km plus loin, on était tous les 2 de front et puis il y a eu une succession de courbe en S, d’abord vers la droite (j’étais à gauche), j’ai du me remettre dans sa roue et quand j’ai vu la ligne, il ne restait plus assez de distance pour le doubler. Si j’avais mieux identifier la fin du parcours, j’aurais tenter de passer plus tôt. C’était un peu frustrant de passer la ligne et d’en avoir encore sous la pédale.
J’avais vraiment décidé de ne pas collaborer sur cette course pour essayer de faire la différence sur les 10-12 derniers km. Timo pensait qu’il n’était pas possible de battre son record du monde. Au final, on finit à 1 min 22 sec de son record du monde sans avoir réellement collaboré (mais en profitant chacun de l’effort de l’autre). A postériori, on peut dire que le record était à notre portée. »
En catégorie Standard (roue de 29″ sans axe à vitesse), le belge Gert-Jan bat le record du monde (roue de 29″, il avait monté des manivelles de 75 mm (aurait finalement préféré 70 !)) malgré un arrêt de plus d’une minute pour resserrer ses cages de roulements ! Il a appelé son père par téléphone tout en roulant à fond pour qu’il lui amène la clef nécessaire au resserrage et a dû perdre une grosse minute avec cet arrêt.
J’ai mis 1 h 38′ 14″ (7e au scratch) soit presque 3′ de moins que mon record perso (datant de Montréal en 2014) grâce à une bonne préparation, une arrivée deux jours avant, un parcours super roulant, de bonnes conditions météo, un axe révisé, une course à deux et malgré un rayon cassé dans le premier tour. Dimanche midi objectif atteint, je n’ai jamais autant profité de la semaine ensuite !
Adrien a bombardé en 29″S club en 1 h 45′ 42″ (10e du scratch) alors qu’il ne schlumpfe que depuis 4-5 mois !
Dimanche aprèm’ Cléophée, Capucine et moi avons participé au parcours IUF (slalom normalisé entre des cônes) et au 10 m lenteur avant et arrière ; Capucine a eu une médaille dans sa catégorie à chacune de ces épreuves.
Le lundi Capucine a retrouvé Nina (de Nice) et Adèle (de Genève) pour finir de préparer leur freestyle groupe initié au stage de Rennes. Travail acharné puis superbe passage en soirée (<– clique sur le lien !)
Elles terminent 3e ; merci au stage de fin août ! On en parle dans le Girafon d’ailleurs, qui s’est vendu sur cette CFM comme des 29″ sur leboncoin.
Marine a participé au tournoi de basket.
Pendant la répét’ du freestyle j’étais allé reconnaître le parcours du cross (9 km, grosse montée sur un gros chemin avec des ornières de tracteur puis plat sur le haut et descente sur un single en forêt sympa et sur des pentes d’herbes ou boue, début et fin sur la route) sous un grand soleil avec 5 hollandais super sympas (2 filles très costauds et 3 gars dont un en roue libre). Je me suis pris un plat dans l’herbe à cause d’une motte cachée fourbe et le gros Ferko m’est littéralement tombé dessus (sans dommage). Le soir nous avons changé les pneus et le mardi matin tôt nous étions au départ du cross. J’avais hésité entre le 29″S du club et mon 36″S. Mathieu R. l’a fait en 36″/125 et ça le faisait même si je crois que j’aurais été un peu trop haut dans la forêt à cause des branches et pas très dans l’esprit cross. Certains de chez nous auraient trouvé le cross trop facile techniquement donc moi Sam allait parfaitement. J’ai tout donné dans la montée (j’avais un concurrent dans ma catégorie d’âge dans la vague d’après) et j’ai enclenché la vitesse dès que je pouvais (les 200 premiers mètres sur la route et sur la fin de la descente sur la route aussi) et je termine devant mon concurrent (2e super vétéran (plus de 45 ans) pour 8 secondes (on s’amuse comme on peut)). Simon finit 8e. Capucine, Cléophée et Adrien ont fait le cross espoir (un bout de la descente en fait après être montées à pied avant la course), belles courses.
Vas-y on rechange les pneus sur les 24 des filles. Cléophée s’entraîne l’aprèm’ et passe (pour la première fois) plusieurs 50 m à un pied. Le mercredi matin à 8 h nous sommes au stade pour une looooooongue journée d’athlé. Capucine, Adrien et moi nous partageons un 24″. Cléophée qui grattait tout le monde au 100 m se prend une grosse gamelle (pizza à la hanche et mal au pouce) qui lui a entamé le moral et la confiance (mais pas la bonne humeur) pour le reste des épreuves.
Nous enchaînons 100 m, 50 m un pied, 30 m marché sur la roue, 400 m, relais 4 x 100 m. La météo annonçait couvert 14°C ; nous avions un brouillard et un petit vent qui nous a congelés toute la journée et rien pour nous assoir (tribune en construction).
Le jeudi nous sommes allés voir les finales du basket (juniors, matchs pour la 3e place et finale). Le Woom perd son titre de champion de France au profit du club local (Les Troubadours).
Le vendredi nous avons fini par le 10 km, épreuve sympa pour tout le monde.
Simon raconte : « Pour le 10km, je pars doucement (comme d’habitude), mais je recolle un peu après le 2e km. Timo a assez rapidement l’information que je suis dans sa roue (il entend les encouragements des spectateurs qui me sont destinés). Au bout de 6,3 km, on passe une 2e fois sur un pont qui enjambe une voie ferrée (entre 200 et 250m à 3-4 %). Je fais une grosse accélération (33 km/h dans un faux plat à 3-4 % ça pique), j’arrive à créer un écart (environ 10 m d’après Timo). Je pense qu’on se met tous les 2 un peu dans le rouge. Je pensais pas que ça me ferait aussi mal aux jambes. Je vois que je ne pourrais pas tenir cette intensité jusqu’au bout, les cuisses me brûlent… Je sais pas trop, mais je pense qu’il a mis environ 1 km pour recoller. Je suppose qu’il est derrière moi et en même j’espère que ce n’est pas le cas. Il me double dans le dernier virage à 300 m de la ligne. Je résiste, je reviens même malgré la douleur (ce qui me fait dire qu’il a du souffrir comme moi un peu plus tôt). Là je me dis que si j’avais pu « récupérer » un peu, j’aurais peut être pu faire la différence dans la dernière ligne droite. Finalement, j’ai appris sur moi-même pendant cette course. Je pensais pas monter à une telle intensité et pouvoir faire du lactique sur la route. J’attends le jour où l’arrivée de la course sera dans une belle ligne droite en faux plat. »
Vendredi aprèm’ Capucine et Cléophée ont fait juges de zones de trial.
J’ai lâché, après deux olympiades, la Commission Nationale Monocycle.
Adrien nous a amenés à la gare pour un retour en train pour nous quatre (avec le frère de Cléophée) avec un changement à Paris en van Uber et une p’tite session mono nocturne sur le parvis de la gare Montparnasse.
Simon a participé au cyclocross du samedi matin sur un circuit de cyclo-cross vélo de 1,3 km. : « Un parcours qui n’avait rien à voir avec les parcours des précédents cyclocross (UNICON, CFM). La plupart des obstacles étaient franchissables par les meilleurs (pas par moi), c’était beaucoup plus roulant. J’avais prévu de le faire en roue libre, pensant que le parcours nous obligerait à monter et descendre du mono sans arrêt. Après un tour d’échauffement j’ai renoncé et j’ai pris mon 29″S. J’ai fait un départ en courant tranquillement, ce qui était une très mauvaise idée car j’étais bloqué pendant 2 tours avec des compétiteurs plus lents. J’aime bien rattraper/doubler des compétiteurs mais dans une telle épreuve, c’est compliqué de doubler. Ça a finit par se décanter, j’ai trouvé mon rythme et à 3 tours de la fin, je voyais que je revenais sur Nicolas Chopiné (qui était le 3e vétéran). C’était un peu la course dans la course entre nous mais il a bien résisté. Je finis 4e vétéran (23e au scratch) alors que mon 7e tour était le 10e temps au scratch (5 min 33 sec) mais mon 1er tour (7 min 13 sec) et 2e tour (6 min 16 sec) m’ont fait perdre trop de temps. Pour le coup, je regrette rien. C’était un format très compétitif par rapport aux cyclo-cross que j’ai déjà faits. Mais ce n’est pas un format pour moi, il me manque trop de technique pour performer. Timo remporte également cette course, devant Guillaume Godineau, Samuel Caignan et Martin Charrier. ».
Les titres expert pour le club :
Simon est Champion de France du Marathon et du 10 km
Capucine (Adèle et Nina) sont 3e du freestyle groupe
Les médailles dans les catégories d’âge :
Sam en Super Vétéran (45 ans et plus) : 3e du marathon illimité, 2e du cross Élite, 1er du 10 km, 3e du 30 m marché sur la roue, 3e lenteur avant
Capucine en Minimes : 1re parcours IUF, 2e du 10 km standard, 3e du cross Espoir, 2e lenteur avant, 3e lenteur arrière
Adrien en Senior : 2e du marathon illimité, 3e du 10 km illimité (derrière Simon et Martin !)
Simon en Vétéran : 1er du cross Élite