Slackline
Publié : 07 juin 2019, 12:22
Salut !
Je fais un petit post pour vous faire part de ma nouvelle obsession : la slackline.
Tout le monde connait cette pratique ou presque, il s'agit d'une sangle généralement tendue entre 2 arbres (et ils existent des pratiques extrêmes, au dessus d'une rivière, de la mer, ou carrément du vide entre 2 montagnes...).
Chaque blessure est pour moi l'occasion de reconsidérer ma pratique du monocycle, ça a commencé il y a 2 ans avec mes problèmes de cheville et de douleur au pied droit qui m'ont conduit à me limiter (malheureusement) sur la pratique du tout terrain et de la roue libre... qui sont autant des sources de plaisir que de blessures... c'est là que j'ai commencé à me diversifier en me mettant à courir sur mes 2 pieds, dans de but de faire travailler mes neurones et mes muscles de la tête aux pieds. L'idée étant de renforcer mes chevilles, d'améliorer ma proprioception, afin de retomber sur mes pieds, comme un chat (d'où la moustache !), après chaque chute de monocycle. Dès lors, j'ai eu la joie de découvrir une infime partie des blessures liées à la course à pied... (juste quelques tendinites : tendon d'achille, long fibulaire, tendeur du fascia lata, et comme je suis plutôt bien équilibré, je les ai faites des 2 côtés) et d'améliorer ma pratique pour éviter leur retour.
Cet été, j'avais envisagé de reprendre le badminton après la CFM (et avant noël !)... et puis une nouvelle blessure au genou, une rupture du ligament croisé postérieur, est venue changer mes plans... arrêt du monocycle pendant 2 mois... arrêt de la course à pied pendant 3 mois... j'ai pris 3kg en faisant pas grand chose, même si ça a été l'occasion de ressortir mon vieux vélo de course une fois par semaine. Mon kiné m'embêtait avec les exercices de renforcement musculaire notamment pour les genoux, et aussi pour les chevilles...
C'est seulement en avril, alors que ma rééducation touchait à sa fin, que j'ai mesuré le potentiel de la slackline. On la retrouve partout, dans des programmes de préparation physique, d'abord chez les grimpeurs, mais aussi les skieurs, les traileurs, et j'en oublie certainement. Je commençais déjà à regretter de ne pas m'y être mis plus tôt, et c'est fin avril, à l'occasion d'un déplacement à Montpellier, que j'ai pu faire une vraie première séance avec un copain. Aujourd'hui, j'ai monté le rythme a 3 entrainements hebdomadaires, je suis convaincu que les pratiques du monocycle et de la slackline partagent l'activation de certaines zones du cerveau (l'article de mars 2019 dans Nature), et par conséquent demandent à peu près les mêmes qualités pour y arriver (capacité de concentration, et motivation à toute épreuve !), et je pense aussi que la progression est plus facile pour nous que pour les "autres" . Les vertues de la slackline me paraissent vraiment intéressante pour prévenir les blessures liées aux chutes de monocycle : renforcement musculaire des genoux et des chevilles, gainage de la tête aux pieds, proprioception. Depuis que j'ai commencé la slack, je ne ressens même plus de douleur au genou (alors que je ressentais un gêne quand je forçais à monocycle ou à vélo). Enfin, c'est également une source étonnante de relaxation (comme tous les sports en fait ! ).
Niveau matériel, j'ai acheté une sangle de 25m de long pour 25mm de large chez décathlon pour 60€. J'en fais le plus souvent derrière chez moi en rentrant du boulot. Ma dernière satisfaction : avant-hier j'ai réussi pour la première fois une traversée de plus de 15m.
Je fais un petit post pour vous faire part de ma nouvelle obsession : la slackline.
Tout le monde connait cette pratique ou presque, il s'agit d'une sangle généralement tendue entre 2 arbres (et ils existent des pratiques extrêmes, au dessus d'une rivière, de la mer, ou carrément du vide entre 2 montagnes...).
Chaque blessure est pour moi l'occasion de reconsidérer ma pratique du monocycle, ça a commencé il y a 2 ans avec mes problèmes de cheville et de douleur au pied droit qui m'ont conduit à me limiter (malheureusement) sur la pratique du tout terrain et de la roue libre... qui sont autant des sources de plaisir que de blessures... c'est là que j'ai commencé à me diversifier en me mettant à courir sur mes 2 pieds, dans de but de faire travailler mes neurones et mes muscles de la tête aux pieds. L'idée étant de renforcer mes chevilles, d'améliorer ma proprioception, afin de retomber sur mes pieds, comme un chat (d'où la moustache !), après chaque chute de monocycle. Dès lors, j'ai eu la joie de découvrir une infime partie des blessures liées à la course à pied... (juste quelques tendinites : tendon d'achille, long fibulaire, tendeur du fascia lata, et comme je suis plutôt bien équilibré, je les ai faites des 2 côtés) et d'améliorer ma pratique pour éviter leur retour.
Cet été, j'avais envisagé de reprendre le badminton après la CFM (et avant noël !)... et puis une nouvelle blessure au genou, une rupture du ligament croisé postérieur, est venue changer mes plans... arrêt du monocycle pendant 2 mois... arrêt de la course à pied pendant 3 mois... j'ai pris 3kg en faisant pas grand chose, même si ça a été l'occasion de ressortir mon vieux vélo de course une fois par semaine. Mon kiné m'embêtait avec les exercices de renforcement musculaire notamment pour les genoux, et aussi pour les chevilles...
C'est seulement en avril, alors que ma rééducation touchait à sa fin, que j'ai mesuré le potentiel de la slackline. On la retrouve partout, dans des programmes de préparation physique, d'abord chez les grimpeurs, mais aussi les skieurs, les traileurs, et j'en oublie certainement. Je commençais déjà à regretter de ne pas m'y être mis plus tôt, et c'est fin avril, à l'occasion d'un déplacement à Montpellier, que j'ai pu faire une vraie première séance avec un copain. Aujourd'hui, j'ai monté le rythme a 3 entrainements hebdomadaires, je suis convaincu que les pratiques du monocycle et de la slackline partagent l'activation de certaines zones du cerveau (l'article de mars 2019 dans Nature), et par conséquent demandent à peu près les mêmes qualités pour y arriver (capacité de concentration, et motivation à toute épreuve !), et je pense aussi que la progression est plus facile pour nous que pour les "autres" . Les vertues de la slackline me paraissent vraiment intéressante pour prévenir les blessures liées aux chutes de monocycle : renforcement musculaire des genoux et des chevilles, gainage de la tête aux pieds, proprioception. Depuis que j'ai commencé la slack, je ne ressens même plus de douleur au genou (alors que je ressentais un gêne quand je forçais à monocycle ou à vélo). Enfin, c'est également une source étonnante de relaxation (comme tous les sports en fait ! ).
Niveau matériel, j'ai acheté une sangle de 25m de long pour 25mm de large chez décathlon pour 60€. J'en fais le plus souvent derrière chez moi en rentrant du boulot. Ma dernière satisfaction : avant-hier j'ai réussi pour la première fois une traversée de plus de 15m.